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Adieu Erik, Adieu l'Ami ! (Gazette 9 - Article 1)

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Toi le copain que nous avons côtoyé depuis près de dix ans, le collectionneur passionné, amateur de toutes les bonnes choses, et en particulier de la vie, tu nous a fait en cette date du 15 mai une bien sale blague. Tu nous as quitté !
Epicurien de toujours, tu nous as rejoint l’an dernier, dès notre création, dans un contexte difficile, parce que tu jugeais que l’amitié devait se placer au dessus des intérêts personnels.
Marin de toujours, tu revenais souvent, dans les conversations à cette fidélité, cette droiture qui est la caractéristique des gens de la mer.
Lors de notre première Assemblée Générale à Lyon, tu es venu de Paris, disant qu’une première AG cela ne se loupe pas. Nous avons passé une journée entre copains, entre collectionneurs passionnés, qui jusqu’à ces derniers jours était une très bonne journée. Nous ne savions pas que nous n’aurions plus ce plaisir de te rencontrer, de discuter le « bout de ferraille » avec toi, car un 15 mai 2009, brusquement, discrètement, tu décidais de tirer ta révérence. Il est évident que ce n’est pas un choix que tu as fait, et pour nous, comme le disait BRASSENS, « Oui, mais jamais, au grand jamais, son trou dans l'eau n'se refermait, cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encor ! ».
Cela ne fait pas encore cent ans, mais déjà cette présence nous fait défaut, un vide s’est créé.
Tu as choisi de retourner à la mer nourricière, en bon marin qui se respecte. Chacun de nous, à quelque moment que cela sera, à chaque fois qu’il naviguera sur la grande bleue aura, j’en suis certain, l’impression que tu seras à nos côtés, tel un dauphin qui frôle les esquifs portant des hommes.
Erik, je suis certain que dans ce monde où tu te trouves, tu as rejoint nos amis collectionneurs tels Patrick ARNOUX, Jerry JANZEN, Antony CARTER, Jean-Pierre CATONE, et tous les autres, tous trop tôt disparus. Nous espérons qu’en manipulant toutes ces pièces exceptionnelles accessibles que là haut, vous penserez un peu à nous, comme nous pensons à vous, qui nous manquez, et à toi qui nous manques déjà !

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